Valériane Ayayi et Prague vainqueurs de l’Euroleague !

Il s’agit du 6e trophée de la coach Slovaque Natalia Hejkova, l’architecte du jeu de l’USK, et le premier de Valériane Ayayi étincelante dans le premier quart-temps, plus discrète par la suite, mais Prague a pu compter sur son collectif retrouvé dans le quatrième quart-temps après un terrible passage à vide dans le troisième. La paire d’intérieures Brionna Jones (1,90 m, 24 points, 11 rebonds), Ezi Magbegor (1,93 m, 9 points, 10 rebonds) a fait beaucoup de dégâts.

L’USK avait déjà été champion en 2015 mais le club tchèque n’avaient eu droit qu’à des accessits depuis (3e en 2019 et 24, 4e en 2016, 17, 22 et 23).

14 points pour Valériane Ayayi en 9 minutes

L’USK Prague a démarré en trombe infligeant un 0-10 à Cukurova Mersin en trois minutes. Marine Johannes n’a pas été étrangère à une égalisation à 11 et c’est une autre Française, Valériane Ayayi, qui a permis à l’équipe pragoise de mener 17-24 à l’issue du premier quart-temps grâce à une adresse phénoménale : 14 points, 4/5 à trois-points et 1/1 à deux-points.

Le coach turc Ahmet Kandemir rentrait sur le terrain et écopait d’une technique… pour tenter de réveiller son équipe, qui prenait l’eau (20-37) alors que ma pivot américaine Brionna Jones en était à 13 points avec un parfait 6/6. 9 joueuses de l’USK étaient entrées en jeu sans baisser son niveau à aucun moment et la défense tchèque était au diapason de son collectif offensif (14 passes à 6 sur les 20 minutes).

De façon désordonnée, avec l’impact de l’inévitable américaine Natasha Howard, triple championne WNBA (13 points, 5 rebonds), Mersin a vu un peu de lumière mais à la fin de la mi-temps, il y avait encore un écart conséquent (29-42).

Les Pragoises en apné

Mersin faisait monter son intensité défensive et ça payait puisque Prague demeurait SEPT MINUTES ET CINQUANTE SECONDES sans marquer -y compris un airball de Valériane Ayayi, deux superbes contre d’Iliana Rupert et surtout beaucoup de balles perdues- d’où un 13-0 et une égalité à 42 ! Mais c’est au moment où les équipières de Valériane Ayayi étaient asphyxiés, sur la reculade, qu’elles ont réussi à se défaire du noeud coulant tchèque pour repartir à 42-49 (30e).

L’évolution du score se faisait avec des trois-points avec toujours une petite avance pour Prague (53-58). La shooteuse Tereza Vyoralova plantait un trois-points crucial alors que la meneuse américano-serbe Yvonne Anderson ne parvenait pas à conclure ses pénétrations. 53-62 et 2’19 à jouer. Karlie Samuelson ratait encore un shoot, Iliana Rupert aussi. Valériane Ayayi servait parfaitement Brionna Jones. Mersin était scotché à 53 points. C’était gagné pour Prague.

La boxscore est ICI.

Fenerbahçe sur la 3e marche du podium

Très décevant en demi-finale, Fenerbahçe a battu Valence pour la troisième place sur un mini-score, 59-49, sa victoire ne se dessinant que dans le dernier quart-temps (7-16). Si la Belge Emma Meesseman a retrouvé des couleurs (16 points, 10 rebonds), Gabby Williams a manqué d’adresse (4 points, 1/9 aux shoots) mais a fait le job dans les autres secteurs (6 rebonds, 7 passes et 2 interceptions). Marième Badiane a joué moins de 4 minutes et n’a pas défloré sa ligne de stats.