L’Alba Berlin entre incertitude et espoir
« En gros, on découvre en juin ou juillet dans quelle compétition on va jouer. Ce n’est évidemment pas une bonne situation », a déclaré le General Manager Marco Baldi, qui résume parfaitement le contexte : « En fin de compte, compte tenu des clubs et de leur endettement, il est extrêmement difficile de rester compétitif sur le long terme. Si l’on veut concourir pour les playoffs, il faut être capable de lever des fonds qui ne peuvent pas être générés par le marché. Ceux qui n’ont pas d’intérêt dans l’Euroleague doivent également payer des droits d’entrée et subventionner les pertes des autres. Ce n’est pas une idée viable. »
Il faut se souvenir que contrairement au Bayern Munich, l’Alba Berlin ne détient pas la précieuse Licence A qui permet d’être sécurisé dans la compétition. Et Marco Baldi déplore le manque de lisibilité à court terme d’autant mais il voit le fait que la NBA soit entrée dans le jeu comme un élément positif.
« Dans les trois ou quatre prochains mois, il y aura une certaine clarté concernant les plans », estime le GM. « Cela pourrait être un changement très positif. Tout revient à une pyramide. Et en NBA, les marchés forts ont tendance à soutenir les marchés faibles. Là où il y a un plafond salarial. »
L’Alba possède un atout dans sa manche… la ville de Berlin.
« Berlin est la capitale du pays et possède une économie forte. Et Berlin est une ville de basket. Elle possède une salle et un club profondément ancrés. Nous avons de bonnes raisons d’aborder ce projet avec une certaine confiance. »