Dragan Sakota, coach de l’AEK Athènes : « Tout le monde a sous-estimé Nanterre »
Après sa courte défaite dans le match 1 de son quart de finale de BCL (69-76), Nanterre est dos au mur. Sur le parquet de l’AEK Athènes, les hommes de Philippe Da Silva ont été conquérants ce mercredi 9 avril. Mais cela n’a pas suffi pour arracher la victoire : ils sont condamnés à l’emporter mercredi 16 avril (20h30) au Palais des Sports Maurice-Thorez puis lors d’une belle éventuelle une semaine plus tard (23 avril, 18h30) à Athènes – où personne n’a gagné cette année en BCL – pour rejoindre le dernier carré. Un chemin de croix.
« Je suis vraiment déçu parce que nous étions tout proche de prendre ce match 1. Félicitations à l’AEK Athènes, qui a des fans qui poussent leurs joueurs à se transcender. Ils étaient plus concentrés que nous à des moments clés du match. Nous avons perdu des ballons importants dans le dernier quarts-temps (NDLR : 15 au total), en leur laissant trop d’opportunités de marquer. Nous allons devoir redoubler de concentration lors des prochains matches car c’est une série de playoffs. Nous voulons revenir ici pour la belle », a partagé le coach nanterrien en conférence de presse.


Les coahcs Dragan Sakota (AEK Athènes) et Philippe Da Silva (Nanterre) © FIBA
« Je crois que tout le monde dans cette salle avait sous-estimé Nanterre. Nous avons vu que c’était une très bonne équipe »
Son homologue, l’expérimenté Dragan Sakota (72 ans), vainqueur de la BCL en 2018 avec le club grec, lui a succédé devant les journalistes. Le technicien serbe en a profité pour louer le niveau de jeu des Franciliens, particulièrement leur défense – Nanterre est n°1 de BCL aux interceptions.
« Je suis très heureux de voir cette Arena pleine à craquer, nous avons profité de cette magnifique atmosphère. Le problème, je crois, est que tout le monde dans cette salle avait sous-estimé Nanterre. Aujourd’hui, nous avons vu que c’était une très bonne équipe. Je ne me souviens pas (cette année) d’une équipe qui nous a posé tant de problèmes en défense, nous n’avons pas pu démontrer nos compétences en attaque. C’est incroyable qu’ils n’aient marqué que 69 points en ayant donné 25 passes décisives. Le seul choix pour nous était de défendre dur et c’est ce que nous avons fait. Comme en Ligue grecque, nous menons 1-0 (en quarts de finale contre le PAOK Salonique) mais rien n’est fini », a-t-il prévenu.
Ce ne sont pas un mais deux exploits que Nanterre devra réaliser pour se donner le droit d’organiser le Final Four à l’Adidas Arena, du 9 au 11 mai. Sinon, il aura lieu dans la capitale grecque.