Ce qu’il faut retenir des 24 dernières heures
ITW Pauline Astier (Bourges) : « Ce qu’on veut, c’est des titres ! »
Sa vie à Bourges, l’impact de l’académie de Laure Savasta sur son développement, ses aspirations et axes de progression, l’équipe de France… Pauline Astier se confie avant son premier Final Six d’Euroleague, la finale de la Coupe de France et les playoffs de championnat avec les Tangos.
Bourges est leader incontesté en championnat, qualifié pour la finale de Coupe de France et le Final Six d’Euroleague. Est-ce le meilleur cru des Tangos depuis vos débuts en pro ici ?
C’est compliqué (rires) ! J’ai eu la chance de jouer avec des joueuses incroyables chaque année depuis que je suis passée pro – et même chez les jeunes. Chaque année, on a eu des nouvelles joueuses à intégrer, mon rôle a évolué avec le temps, je ne pourrais pas ressortir une saison plus qu’une autre. En tout cas, cette année, on est sur une excellente dynamique depuis le début. Jusqu’à maintenant, on fait une très bonne saison mais le plus dur reste à venir avec potentiellement trois titres à aller chercher. Nous ce qu’on veut, c’est des titres !
Avez-vous constaté un changement de mentalité au fil de la saison de la part de vos adversaires ?
Au début, je ne pense pas qu’on était considérées comme les favorites. Pour ma part, je ne le pensais pas parce que c’est vrai qu’on a eu beaucoup de changements (NDLR : trois recrues estivales plus Laëtitia Guapo à réintégrer après sa parenthèse 3×3, le départ de la capitaine Sarah Michel-Boury). Je ne m’attendais pas à ce qu’on fasse une si bonne saison même si on savait que nos nouvelles recrues allaient énormément apporter à notre collectif. Aujourd’hui, nos adversaires disent un peu plus qu’on est favorites, on entend plus ce discours autour de nous. Ça donne de la confiance mais je ne trouve pas que ça soit un avantage, il faut qu’on se concentre sur nous et notre jeu, pas ce qu’on dit autour.
Et à titre personnel, vous sentez-vous de plus en plus ciblée au fil des saisons ?
Depuis deux ou trois saisons, forcément un peu plus que quand j’étais la “petite jeune”. On essaie surtout de jouer plus dur avec moi, plus physique, de m’embêter là-dessus. Mais après, il y a tellement de joueuses dangereuses dans mon équipe que les adversaires ne peuvent pas me cibler plus qu’une autre. Il y a des ajustements, bien sûr, mais quand tu as une Kariata Diaby qui peut marquer un 2+1 à chaque fois qu’elle reçoit la balle, on va forcément se concentrer sur elle d’abord.
« Toutes les Tangos sont des célébrités à Bourges »
Quelles sensations cela fait d’entrer pour la première fois au Prado et de voir les bannières et les maillots retirés ?

Jared Harper succède à TJ Shorts au palmarès des MVP de l’Eurocup
Jared Harper (1,78 m, 27 ans) de l’Hapoël Tel-Aviv a été élu MVP de l’Eurocup pour la saison 2024-25.
Le trophée de MVP a été décerné par un vote auxquels ont participé les entraîneurs de l’Eurocup (35 %), les capitaines d’équipe (35 %), les représentants des médias (20 %) et les supporters (10 %).
La saison 2024-2025 de Jared Harper restera dans les mémoires non seulement pour ses statistiques, mais aussi pour la manière dont il a élevé son équipe et apporté de l’enthousiasme à chaque match. Il a obtenu une moyenne impressionnante de 22,8 points par match – la meilleure performance depuis les 25,9 points de Milan Gurovic pour l’Étoile Rouge Belgrade lors de la saison 2006-2007. Il a également dominé l’évaluation (PIR) avec 27,2, preuve de son excellence constante. De plus, Harper s’est classé troisième aux passes décisives (5,7 passes décisives par match), démontrant ainsi son impact dynamique sur le jeu.

Sarah Strong et Connecticut sacrés champions NCAA
Paige Bueckers, Azzi Fudd et Sarah Strong ont formé le trio qui a mené Connecticut a battre en finale les championnes en titre de South Carolina (82-59), assurant ainsi le 12e titre NCAA des Huskies.
Après avoir remporté quatre championnats consécutifs de 2013 à 2016 derrière la superstar Breanna Stewart, les Huskies de U-Conn auront attendu neuf ans pour remporter leur 12e titre national. Il s’agit ainsi du premier trophée pour Paige Bueckers (17 points), qui devrait être le premier choix de la draft WNBA le 14 avril, pour la Franco-Américaine Sarah Strong et pour Azzi Fudd -élue MVP du Final Four-, qui ont marqué 24 points chacune.
UConn n’a pas fait un sans faute cette saison, comme ce fut le cas pour six des anciennes équipes championnes de l’université, mais après une défaite 80-76 contre Tennessee le 6 février, les Huskies n’ont plus perdu un seul match. Elles ont remporté les titres de la saison régulière et du tournoi Big East, puis ont dominé le tournoi NCAA (avec notamment des victoires contre USC, UCLA et South Carolina, têtes de série numéro 1) pour terminer avec un bilan de 37 victoires pour 3 défaites.
« C’est une histoire de résilience, de gratitude, de dépassement de l’adversité et de simple réponse aux défis de la vie », a déclaré Paige Bueckers.

Eric Girard (Le Portel) : « C’est une humiliation pour le peuple portelois »
Le match contre le BCM Gravelines, alias l’Opalico, était présenté comme une quasi dernière chance pour l’ESSM d’éviter la place de barragiste et l’équipe porteloise a failli à sa mission (104-80).
La conférence d’après-match d’Eric Girard a été très courte. Voici le verbatim :
« Ça fait 13 ans que je fais les Opalico – à peine puisqu’en Pro B Gravelines n’y était pas – et c’est le pire que j’ai jamais subi avec vingt minutes correctes et vingt minutes sans âme, sans envie, sans détermination, sans combattivité. On a pris des claques et on ne répond jamais. On est des gentils garçons. C’est une humiliation pour le peuple portelois, pour tous nos partenaires, pour tous nos supporters et pour le staff qui travaille dur.

Une réunion cruciale entre la FIBA et l’Euroleague
Le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis, et le président de la FIBA Europe, Jorge Garbajosa, participeront ce lundi en visioconférence à une réunion du conseil d’administration de l’Euroleague.

La Boulangère Wonderligue : Le programme des playoffs et des playdowns
Les 8 premières équipes de Wonderligue joueront les playoffs pour déterminer le Champion de France 2025. Les formations classées de 9 à 12 disputeront les playdowns lors desquels une seule équipe sera reléguée en LF2.
Playoffs La Boulangère Wonderligue 2025
Les équipes classées de 1 à 8 participent aux playoffs. Le vainqueur est sacré Champion de France La Boulangère Wonderligue 2025. Il est également qualifié pour l’Euroligue 2025-2026.
Les quarts et les demi-finales des playoffs se disputent en match aller/retour avec match retour chez le mieux classé à l’issue de la saison régulière. Les résultats nuls sont admis sur ces rencontres (art. 5.1c des Règlements Sportifs Généraux de la FFBB).
Quarts de finale : tous les matchs sur Sport en France
Aller – Jeudi 17 avril
Angers (6) – Charnay (3) à 18h45
Tarbes (8) – Bourges (1) à 20h50
Aller – Vendredi 18 avril
Charleville-Mézières (5) – Lattes Montpellier (4) à 18h45
Lyon (7) – Basket Landes(2) à 20h50

Dubaï cible le Bosnien Dzanan Musa
Selon Marca, le Dubaï BC veut enrôler le Bosnien Dzanan Musa (2,05 m, 25 ans) du Real Madrid pour la saison prochaine.
L’intégration de Dubaï en Euroleague pour la saison 2025-26 ne fait plus guère de doute et le club des Emirats s’annonce comme un élément perturbateur sur le marché des transferts. Son staff aurait déjà jeté son dévolu sur Dzanan Musa dont le contrat au Real arrive à son terme. Il veut l’associer à l’ailier croate des Denver Nuggets Dario Saric.

Le grand espoir allemand Hannes Steinbach rejoint l’université de Washington
Hannes Steinbach (2,03 m, 18 ans) est le quatrième allemand de talent de l’histoire à rejoindre l’université de Washington.
Hannes Steinbach est le fils de l’ancien pivot de Würzburg, Burkhard Steinbach, qui a joué aux côtés de Dirk Nowitzki à Mainfranken à la fin des années 1990, et il a choisi le même club que son père où il est apparu dans 23 matchs de BBL cette saison, avec une moyenne de 6,6 points, 5,5 rebonds et 0,7 contre en un peu moins de 18 minutes.
