SAN ANTONIO SPURS
– Bilan de la saison passée.
50V-32D
2nd de la Southwest Division
7ème de la Conférence Ouest
9ème bilan de la ligue avec Boston, Portland et Oklahoma
15ème attaque du championnat avec 101.4ppg
8ème défense du championnat avec 96.3ppg
Eliminés en demi-finale des Play Off par les Phoenix Suns (0-4)
LA STAT :
45 fautes techniques sur l’année. Boston en compte 107. L’une des deux équipes est allée jusqu’en finale. Trop sages les Spurs ‘ Ce n’est un secret pour personne les Spurs sont vieillissants. Leur bilan de 50 victoires pour 32 défaites est le plus faible depuis 10 ans. Si San Antonio parvient encore à se hisser en Play Off c’est certainement parce que la franchise peut compter sur un trio qui lui ne fléchit (presque) pas. Au rayon des déceptions, Richard Jefferson. L’ancien de New Jersey et Milwaukee n’est plus le joueur qui a participé à deux finales NBA consécutives. Son arrivée devait symboliser le renouveau texan, elle fut, au contraire, pointée du doigt comme une grossière erreur de casting. Ajoutez à cela les 26 matchs manqués de Tony Parker et vous obtenez une saison qui pourrait bien être celle de la dernière chance, pour Popovich, de conserver le Big Three en l’état. En effet, cet été le nom de TP est revenu avec insistance dans les rumeurs de transferts … Une fumée sans feu ‘
– Les objectifs de la saison
Gregg Popovich l’a annoncé « Nous avons le potentiel pour être fantastiques. ». Pop n’est pas connu pour fanfaronner, bien au contraire. Nous allons donc prendre sa déclaration très au sérieux et en déduire que le mentor de San Antonio ne vise rien de moins qu’une finale NBA. Est-ce réalisable ‘ La tendance actuelle voudrait que les bonnes intentions montrées par les stars de la franchise durant l’été prennent le pas sur notre scepticisme. Parker et Ginobilli ont tiré un trait sur les mondiaux, un crève cœur pour ses deux amoureux du maillot national, et Richard Jefferson a passé tout l’été à retrouver des sensations avec Gregg Popovich. Lequel a, d’ailleurs, loué les efforts de son joueur en soulignant qu’on pouvait compter sur les doigts de la main les joueurs avec un CV comme celui de RJ capable de s’asseoir sur un été de repos pour revenir au niveau. En l’état donc on imagine mal les Spurs faire moins bien que la saison passée. Malgré tout la bonne volonté affichée par les cadres texans ne fera jamais rajeunir une équipe qui aura quand même bien du mal a passer sur les Lakers de Kobe Bryant.
– L’histoire de la franchise
Palmarès :
Champion NBA : 1999, 2003, 2005, 2007.
Champion de la Conférence Ouest : 1999, 2003, 2005, 2007
Champion de la Division Central (Conférence Est) : 1978, 1979.
Champion de la Division Midwest (Conférence Ouest) : 1981, 1982, 1983, 1990, 1991, 1995, 1996, 1999, 2001, 2002, 2003
Champion de la Division Southwestern (Conférence Ouest) : 2005, 2006, 2009
Nous passerons sur les quelques années passées à Dallas pour directement nous concentrer sur San Antonio qui accueille la franchise dès la saison 1973-1974. Sous la direction du Hall of famer Georges « The Iceman » Gervin, l’équipe passera de l’ABA à la NBA sans le moindre encombre. Habitués aux titres de division les Spurs ont pourtant beaucoup de mal à s’imposer en Play Off. Gervin, pourtant brillant sous le maillot noir et argent, se voit transférer à Chicago en 1984. Ce choix tendancieux marque la fin d’une ère à San Antonio et la suite des événements donnera tort à la direction texane. Les quatre saisons suivant le départ du all star les Spurs vont totaliser 115 victoires pour 215 défaites. La chute d’affluence est telle, que la franchise est candidate pour un déménagement vers une autre ville. Le dicton dit « de l’obscurité jaillit la lumière », proverbe qui se vérifie pour San Antonio. En 1987, l’équipe récupère le premier choix de la Draft. Bien inspiré, le front office sélectionne David Robinson. L’amiral ne rejoindra son équipe que deux saisons plus tard, la faute à un cursus militaire au sein de l’US Navy. La progression à son arrivée est à la hauteur du bonhomme : 35 victoires supplémentaires et un statut d’outsider à l’Ouest. Malgré le talent de Robinson, les Spurs n’arrivent toujours pas à se hisser en finale. C’est encore un coup du sort qui les aidera à franchir la dernière marche : blessé pour la saison après seulement six match, David Robinson laisse seul ses coéquipiers durant la saison 1996-1997. Résultat : 20 victoires et 62 défaites. Brian Hill, alors coach, est viré et le la franchise installe aux manettes Gregg Popovich. Un bonheur n’arrivant jamais seul : San Antonio récupère le premier choix de draft dix ans après Robinson. Tout le monde s’attend à ce que Pop draft un meneur comme Chauncey Billups mais le nouveau coach à une autre idée derrière la tête et sélectionne le pivot Tim Duncan. C’est alors que commence la domination texane. L’association des deux tours est un succès et les Spurs remportent leur premier titre en 1999. Suivront les arrivées de Parker et Ginobilli, en qui personne ne croit sauf Poppovich, qui amèneront trois titres supplémentaires. Suffisant pour faire des Spurs une des équipes NBA les plus titrées.
– Au cœur de l’actualité
L’été des Spurs a été marqué par les rumeurs de transfert concernant notre Tony Parker national. Un temps annoncé chez les Hornets en échange de Chris Paul, c’est surtout à New York que le nom de TP fut associé. Grand pote d’Amare Stoudemire, l’ancien Sun n’a pas caché son envie de voir débarquer le frenchie dans la grosse pomme. Pas insensible aux strass et paillettes Tony Parker a nié vouloir quitter sa franchise sans pour autant cacher son admiration pour Gotham city et son amitié pour Stoudemire. Dans sa dernière année de contrat, Parker est à la croisée des chemins. Si le français se blesse à nouveau ou si les Spurs peinent à s’imposer il y a fort à parier que le joueur, qui dispose d’une valeur marchande plus qu’intéressante, soit transféré vers une nouvelle équipe.
– Head Coach
Gregg Popovich 1996-2010 San Antonio Spurs Bilan : 736V-362D Avec 67% de victoires en 14 saisons de coaching, c’est un des pontes du coaching NBA que possède les San Antonio Spurs. Pop c’est aussi 15 participations en Play Off sur 16 saisons, 106 victoires pour 69 défaites (60%), quatre titres de champions, un titre de coach of the year en 2003 et surtout un flair incroyable pour aller chercher ceux en qui personne ne croit. Le mentor des Spurs a drafté Tony Parker (28ème choix), Manu Ginobili (57ème choix), Luis Scola (56ème choix), Tiaggo Splitter (28ème choix) et dernièrement Dejuan Blair (37ème choix)… qui veut une leçon ‘
– Roster
NUM PLAYER POS HTDOB FROM YRS
25 James Anderson G 6-6 215 03/25/1989 Oklahoma State R
45 DeJuan Blair F-C 6-8 265 04/22/1989 Pittsburgh 1
15 Matt Bonner F-C 6-10 240 04/05/1980 Florida 6
55 Marcus Cousin F 6-11 245 12/18/1986 Houston R
21 Tim Duncan F 6-11 260 04/25/1976 Wake Forest 13
23 Alonzo Gee G 6-6 220 05/29/1987 Alabama 1
20 Manu Ginobili G 6-6 205 07/28/1977 Bahia Blanca, Argentina 8
51 James Gist F 6-9 235 10/26/1986 Maryland R
3 George Hill G 6-2 180 05/04/1986 IUPUI 2
24 Richard Jefferson F 6-7 225 06/21/1980 Arizona 9
5 Curtis Jerrells G 6-1 195 02/05/1987 Baylor R
34 Antonio McDyess F-C 6-9 245 09/07/1974 Alabama 14
14 Gary Neal G 6-4 210 10/03/1984 Towson R
9 Tony Parker G 6-2 180 05/17/1982 Paris, France 9
11 Kirk Penney G 6-5 220 11/23/1980 Wisconsin 2
1 Bobby Simmons F 6-6 230 06/02/1980 DePaul 8
22 Tiago Splitter F 6-11 232 01/01/1985 Brazil R
2 Garrett Temple G 6-6 190 05/08/1986 Louisiana State 1
– Arrivées/Départs –>
Arrivées
James Anderson, Oklahoma State
Marcus Cousin, Houston
James Gist, Maryland
Gary Neal Towson,
Tiago Splitter, Brazil
Alonzo Gee, Washington Wizard
Départs
Keith Bogans, Chicago Bulls
Ian Mahinmi, Dallas Mavericks
Roger Mason, New York Knicks
– La Star
Tim DUNCAN Stats 2009-2010 : 17.9ppg, 10.1rpg, 3.2apg, 1.5bpg – La Clé de la réussite LA SANTE !!! On ne le répétera jamais assez : les Spurs sont vieillissants. Si Tim Duncan tient encore le coup, Tony Parker et Manu Ginobilli manque régulièrement une partie de la saison. Pour palier ce problème récurrent les deux tauliers de San Antonio ont fait une croix sur leurs ambitions internationales pour mieux se reposer et ainsi être frais et dispo pour la reprise. Autre facteur de réussite : le retour en forme de Richard Jefferson. Le joueur doit apporter plus que 12pts et 4rbds par match. Sans ça les Spurs n’iront pas plus loin qu’une demie finale de conférence.
– L’Arrivée
Tiaggo Splitter est un anonyme en NBA mais une star en Europe. Le brésilien a quand même été sélectionné parmi les dix meilleurs joueurs d’Euroleague sur les trois dernières saisons. Même si d’autres avant lui ne se sont pas imposés en NBA malgré un beau pédigrée européen (Allo Antoine Rigeaudeau ‘), le joueur semble en mesure de suivre une trajectoire à la Luis Scola. Une bonne nouvelle pour des Spurs en quête de renouveau.
– Notre côte Basket-ball.com –> 6/10