Trophée de l’équipe « Mais vous allez jamais mourir vous ‘ » : les Spurs
Chaque année on le dit, on le répète comme un bon vieux refrain de l’arme fatale : San Antonio est trop vieux pour ces conneries. Jugez par vous même : Manu Ginobili 33 ans, Tim Duncan 34 ans, Ime Udoka 33 ans, Antonio McDyess 36 ans, Matt Bonner et Richard Jefferson 30 ans… bon Ok la théorie de la vieillesse est toute relative quand on a tout juste 30 ans mais pour une course au titre où les cannes doivent s’avaler une centaine de rencontre, les 30 printemps on les sent beaucoup plus qu’un gamin de 20 piges. Donc, chaque année le couperet retombe : trop vieux ! Et pourtant voilà 11 ans que les Spurs ne sont pas descendu en dessous du seuil des 50 victoires par saison. Excusez du peu. Cette saison devait être la bonne, les Spurs allaient rentrer dans le rang en échangeant TP à une autre franchise pour tomber dans la mode de la reconstruction par la jeunesse. Tout était programmé… Et puis la boulette, le drame. Popovich a décidé de reconduire son meneur pour un contrat longue durée, de lui faire confiance comme au reste de son effectif. Une hérésie, une folie douce. Résultat,San Antonio trône tout en haut de la NBA devant les Celtics, Lakers et autre Heat. N’importe quoi Pop’ …

Trophée de l’équipe « qui va jamais y arriver même avec des supers joueurs » : Les Clippers C’est écrit. A Los Angeles, il y a les Lakers et puis les autres. Les autres, ce sont les Clippers. La risée du basket américain. Une franchise tant minée par les mauvais résultats qu’on devrait déposer une requête pour « relégation exceptionnelle en NBDL » tellement ils font honte à David Stern. Comment peut-on compter dans ses rangs : Baron Davis, Chris Kaman, Eric Gordon et Blake Griffin, pour ne citer qu’eux, et être aussi mauvais que Minnesota ‘ A moins d’avoir construit le siège social du club au dessus d’un cimetière indien, je ne vois pas. Ne reste plus aux quelques fans des Clips (si si il y en a) d’espérer frôler encore un peu plus le ridicule toute la saison et obtenir le first pick du Draft 2011… Avec un peu de bol, il sera aussi bon que Griffin.

Trophée du joueur « mais où tu étais passé ces deux dernières années ‘ » : Kevin Love
Question : quel joueur NBA est capable de signer 31 points, 31 rebonds et 5 passes. Réponse ‘ Dwight Howard ‘ nan… Joakim Noah ‘ Quand il se sera acheté un shoot peut-être mais nan toujours pas… Wilt Chamberlain ‘ Du fond de sa tombe peut-être. Non, la réponse est Kévin Love. Qui ça ‘ Kevin Love, le pivot des Minnesota Timberwolves. Les timber… quoi ‘ Ok j’arrête là ma démonstration. Ne cherchez plus le Most Improve Player de l’année, le trophée est déjà décerné à l’intérieur des Wolves. En plus de cette performance énorme, le joueur est sur une série de 8 matchs à 25pts et 18 rebonds de moyenne. Bon Minnesota ne gagne pas plus mais c’est tout de même réconfortant pour les fans des Wolves de s’apercevoir que le départ d’Al Jefferson est largement compensé par l’éclosion de Love. Quand on sait que vivre à Minnesota c’est aussi fun qu’un après midi de pluie à Sochaux, on doit au moins se réjouir de l’idée qu’un basketteur exceptionnel est en train de naître à côté de chez soi. En tout cas, il va falloir vite s’en satisfaire parce que le garçon ne devrait pas faire de vieux os dans les paysages de Fargo.

Trophée du joueur « qui a été une star mais qui va bientôt rejoindre Starbury et Steve Franchise en Chine tellement il est devenu mauvais » : Baron Davis
Fut un temps ou Baron le barbu alignait 22pts et 8 passes décisives l’année. Fut un temps ou Baron le baron porta littéralement sur ses épaules les Golden State Warriors vers une des campagnes Play Off les plus dingues de l’histoire de la franchise. Fut un temps où Baron Davis était tout simplement un joueur de dingue. Aujourd’hui le meneur ne vaut plus que 8pts (33% à 2pts et 15% à 3pts) et 6 passes par rencontre et n’arrive plus à tirer ses partenaires vers le haut. Le joueur s’est même fait piquer sa place dans le 5 majeur par un rookie. Le transfert est proche pour celui qui devait être le messie à Los Angeles. Fut un temps ou les Spurs avait hésité à échanger Tony Parker pour Baron Davis. Décidément Gregg Popovich a du flair.

Trophée du joueur « et si je monte le panier jusqu’au plafond tu crois que tu peux quand même dunker ‘ » : Blake Griffin
En NBA, on en a vu passer des jumpers de folie, des briseurs de paniers, des High flying men. De Michael Jordan à Shawn Kemp en passant par Vince Carter, les USA ont toujours révéles des athlètes hors du commun. Cette saison, au menu, la ligue nous propose : Blake Griffin où l’homme à pouvoir poser ses genoux sur le dessus de la planche. Si vous n’avez pas encore vu l’homme à l’œuvre ruez vous sur Youtube c’est juste à dormir debout. Sa blessure de la saison passée l’a tenue éloigné des parquets pendant une saison entière. C’est à croire que le garçon l’a passé à se muscler les cuisses et les mollets. Comble du kiff le joueur des Clippers (le pauvre) est un bon dunker doublé d’un bon joueur. Très bon, toi prendre !

Trophée du joueur « et si je te mets sous morphine avec un déambulateur tu crois que tu vas quand même réussir à te blesser ‘ » : Greg Oden.
Portland, portland … portland. Nan mais les gars, sérieusement. En 1984, vous avez préféré Sam Bowie à Michael Jordan sous prétexte que le bon Sam était un grand et qu’en NBA les grands avec des bonnes mains c’est rare. Par contre personne n’avait pensé à jeter un œil au carnet de santé de Bowie. Résultat : Jordan a fait de Chicago une des meilleures équipes de tout les temps et Bowie… bah rien il s’est blessé durant toute sa carrière. Draft 2007 : vous prenez Greg Oden sous prétexte qu’un grand avec de bonnes mains c’est rare. Steve Kerr vous appuie « un joueur comme Oden il n’y en qu’un par décennie ». Right Stevie !!! Un par décennie… pour avoir autant de poisse, il ne peut y en avoir plus, sinon les pharmacies seraient à court de Temesta. Faut-il rajouter que Kevin Durant était libre au moment de votre choix où la coupe est-elle pleine ‘ Ah oui rappelons que Greg Oden va rater sa troisième saison consécutive et qu’il cumule un total ahurissant de 13 matchs en trois saisons. Coach Pop’ t’es où ‘