Dossier NBA : Southeast Division 2009-2010

1er – Orlando Magic : Assumer son statut
% de victoire estimé : entre 65 et 70%
Finaliste, presque surprise la saison passée, les Magics d’Orlando ont dorénavant un statut à défendre : celui de favori à l’Est. Qu’on le veuille ou non dès lors que l’on dispute les finales NBA on est au minimum tenu de faire aussi bien. Orlando s’est séparé du gourmand Hedo Turkoglu et s’est renforcé avec l’arrivée d’un joueur plus « slasher » que « shooteur de loin », le dénommé Vince Carter. Après un passage réussi à New Jersey (24ppg, 6rpg et 5apg de moyenne en 5 saisons) le vétéran apportera un surplus d’explosivité et donnera à cette équipe d’Orlando un véritable relief. Du lourd à l’intérieur, de l’adresse et de l’explosivité à l’extérieur : Oui, le Magic a les moyens de retourner en finale.
2nd – Washington Wizards : Relancer la machine
% de victoire estimé : entre 65 et 70%
Un peu comme les Clippers, Washington a beaucoup à se faire pardonner cette saison. Parmi les cancres de l’an passé, les Wizards ont énormément souffert de l’absence de leur leader, le charismatique Gilbert Arenas. Après deux saisons, plus que galère, le meneur de jeu semble physiquement prêt à revenir au combat. Sans lui Washington n’est plus la même équipe, avec lui, Flip Saunders peut espérer faire de son équipe un outsider. Les Wizards ont eu un été studieux qui a ramené dans la capitale de beaux éléments : Mike Miller et Randy Foye. Les deux anciens Wolve,s échangés contre leur choix de Draft, apporteront de la densité à un banc déjà très complet. Smart move !
3ème – Atlanta Hawks : passer la seconde
% de victoire estimé : entre 65 et 70%
L’équipe d’Atlanta est blindée de talents ! Josh Smith, Joe Johnson, Al Horford, Mike Bibby … Autant de All Stars en puissance qui devraient faire des Hawks un des outsiders à l’Est. Et pourtant l’équipe de Mike Woodson ne semble pas inquiéter ses adversaires ni ne faire l’unanimité auprès des spécialistes de la NBA. Atlanta se qualifie désormais chaque année pour les Play Off, certes, mais chute toujours sur un des favoris. Que manque-t-il alors à Atlanta ‘ Du banc ‘ Avec l’apport de Jamal Crawford et Joe Smith, les Hawks ont fait un marché intéressant. Un leader ‘ Avec 21ppg, 6apg et 4rpg, on peut décemment dire que Joe Johnson remplit son rôle. Peut-être n’a-t-il pas encore cette aura que les James et consorts ont et qui rend les autres encore meilleurs. Les Hawks ont surtout besoin d’une saison référence avec les Play Off qui vont avec. Pour cette saison peut-être.
4ème – Miami Heat : Convaincre Dwyane
% de victoire estimé : entre 50 et 55%
L’été prochain risque d’être un beau bordel, si vous m’épargnez l’expression. La classe 2003 va faire le bal des free agents : Lebron James, Carmelo Anthony, Chris Bosh et … Dwayne Wade vont faire prendre des suées à leurs propriétaires respectifs. Pat Riley est le boss du Heat et, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on reste assez circonspect sur la tournure qu’a pris l’intersaison à Miami. Alors que tout le monde attendait du mouvement pour épauler le pauvre Dwayne Wade, Riley a choisi le statu quo ! Risqué comme pari quand on sait que le meilleur marqueur de la saison passée a refusé la prolongation de contrat. Même pas un meneur d’expérience à se mettre sous la dent. Tous les noms ont pourtant été évoqués : Andre Miller, Jason Kidd, Kirk Hinrich, Carlos Boozer, Amare Stoudemire …Le bon vieux Pat semble résolu à laisser sa chance à son prospect : Michael Beasley. Sa récente cure de désintoxication nous laisse songeur. Le gamin est ultra talentueux mais a-t-il le citron pour s’en sortir dans cette jungle ‘ Pas sûr. Si le Heat ne montre pas un minimum de progrès cette saison alors D-Wade ira monnayer ses talents ailleurs ! Allo Chicago …
5ème – Charlotte Bobcats : l’attaque gagne les matchs, la défense remporte les championnats
% de victoire estimé : entre 40 et 45%
Larry Brown est un drôle de personnage. Après avoir mené bien des batailles, souvent perdues d’avance, le vieux prof est en train de faire un boulot considérable en Caroline du Nord. Autour de l’idée que la défense fera connaître à Charlotte les bienfaits de Play Off, Brown est en train de monter une équipe construite pour faire peur aux meilleurs attaquants de la ligue. L’inconvénient reste que pour gagner il faut aussi marquer des points et à ce petit jeu les Bobcats sont quand même très faibles. Ajouter à cela les sérieux problèmes de poids de notre ami Boris « je me crois arrivé » Diaw, un des leaders des Bobcats la saison passée, et vous obtenez une année qui s’annonce quand même légèrement difficile. Quoi qu’il en soit, Charlotte a quand même bien failli disputer les Play Offs la saison passée. Il ne faut donc pas vendre la peau du Larry Brown avant de l’avoir tué.