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Dossier NBA: Le TOP 10 meneur 2009-2010

N° 1 : Chris Paul, New Orleans Hornets

23ppg, 11apg, 5.5rpg et 2.8spg

CP3 entamera la saison prochaine sa cinquième année sous le maillot des Hornets. Voilà déjà deux campagnes que le maestro de la New Orleans étale toute sa classe sur les parquets NBA et qu’il concourt pour le très prisé titre de MVP de la saison. Surprenants en 2008, les Hornets ont déçu en 2009 avec une 7ème place poussive dans la conférence Ouest. Le plus inquiétant pour Paul est que, alors que tout le monde se renforce, New Orleans n’enregistre pour le moment aucun mouvement notable. Si Chris Paul est irréprochable, on peut douter de l’apport de Peja Stojakovic (13ppg et 4rpg sur 61 matchs). La Rolls des meneurs a besoin d’aide sinon sa carrière risque de s’orienter dangereusement vers un solo ennuyant pour un joueur d’équipe comme lui.

N°2 : Tony Parker, San Antonio Spurs

22ppg, 7apg, 3rpg et 50% à 2pts

J’entends déjà les rageux « Quoi Tony Parker en 2, c’est du chauvinisme ! ». Après avoir retourné plusieurs fois la question dans ma petite tête, je peux l’affirmer bien haut et sans patriotisme aucun : Tony Parker a bien franchi un palier la saison passée. Meilleur marqueur des Spurs, régulier sur la saison, redoutable en Play Off (28.6ppg et 7apg quand même), le numéro 9 des Spurs a permis à son équipe de faire une belle saison avec une belle 3ème place de la conférence Ouest. Aidé de son franchise Player, Tim Duncan, TP a tenu son équipe à bout de bras toute la saison. L’arrivée de Richard Jefferson donne aux Spurs une belle occasion de retrouver les sommets et à Tony Parker d’empocher un quatrième titre … et rien que pour ça Tony mérite sa place.

N°3 Deron Williams, Utah Jazz

19ppg, 11apg, 3rpg et 1.8spg

Deron Williams est le « Go To Player » des Jazz et, à l’instar d’un Chris Paul aux Hornets, commence à souffrir du manque de soutien. Kirilenko n’arrivant pas à franchir le cap tant attendu, Boozer plus souvent blessé que sur le parquet, le meneur doit maintenant se reposer sur Paul Millsap, Ronny Brewer et autre Memet Okur. De bons joueurs certes mais pas de quoi gagner un titre. Carlos Boozer, seule vraie valeur ajoutée (20.6ppg et 13rpg en Play Off), devrait être transféré cet été, laissant Williams encore plus seul. Le meneur des Jazz a prolongé l’été dernier avec Utah dans l’idée d’y gagner les titres que Malone et Stockton n’ont jamais gagné. Seul problème pour D-Will, l’Utah ne fait pas à proprement parlé rêver les joueurs NBA. Combien de temps le meneur préféré de Kobe Bryant résistera-t-il à l’appel du large ‘

N°4 Chauncey Billups, Denver Nuggets

18ppg, 6apg, 3rpg, 41% à 2pts et 40% à 3pts

Billups a connu un tournant de sa carrière la saison passée, sûrement le dernier de sa carrière. Le champion NBA avec les Pistons, a quitté Detroit pour retrouver sa ville natale de Denver. Aux côtés de Carmelo Anthony, Billups a laissé parler le métier et a mené les Nuggets vers une très belle 2nd place de la conférence Ouest et une 5ème place sur l’ensemble de la Ligue. C’est peu dire que le Front Office de Denver est content de son investissement. D’autant que Mister Big Shot ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Fort d’un superbe parcours en saison régulière, Billups et les siens ont carrément surfé sur les succès en Play Off permettant aux Nuggets de goûter à leurs premières finales de conférence depuis 1985 ! Forcément ravi d’atteindre un tel niveau, le nouveau meneur des Nuggets ne compte pas s’arrêter là et entend bien revenir encore plus fort la saison prochaine.

N°5 Devin Harris, New Jersey Nets

21ppg, 7apg, 3rpg et 1.6spg

Devin Harris est la révélation de la saison passée. Lors de son transfert à New Jersey, Tony Parker avait déclaré être heureux de voir partir à l’Est l’un de ses plus coriaces adversaires. On savait que le meneur des Nets était, à Dallas, quelque peu tenu en laisse par son coach de l’époque, Avery Johnson. Une fois parti du côté de l’East River, Devin a laissé parler le talent. Cette saison, Harris est passé 12 fois au dessus de la barre des 30 points et 3 fois au dessus des 40 points dont un mémorable 47 points, 8 passes et 7 rebonds dans une victoire face aux Suns. Le bonhomme est capable de véritables cartons. Se rangeant plus dans la catégorie des Parker que des Paul, à savoir meneur-scoreur plus que meneur-passeur, Devin Harris devrait encore monter en puissance la saison prochaine. Vince Carter à Orlando, le jeune joueur va récupérer les clés de la baraque et va essayer de rééditer le beau parcours que son équipe a réalisé la saison dernière.

N°6 Steve Nash, Phoenix Suns

16ppg, 10apg, 3rpg, 50% à 2pts et 44% à 3pts

La saison 2008-2009 des Suns est à oublier. Changement de coach, blessure en pagaille, transferts et rumeurs de transferts incessantes … Phoenix d’habitude si rodé sous l’ère D’Antoni a connu le Chaos sous l’ère Kerr. Steve Nash n’a pas dérogé à la règle et a connu un sérieux coup d’arrêt au niveau de son impact sur l’équipe. L’arrivée d’Alvin Gentry sur le banc a réveillé le double MVP mais son âge commence à freiner les ardeurs du front Office des Suns. Nash vieillit et Steve Kerr se demande s’il est bien décent de garder le canadien. Encore capable de belles performances, Steve Nash peut sans aucun doute rendre bien des services à un contender. Une équipe comme Portland pourrait véritablement franchir un cap avec un tel calibre dans ses rangs. A moins que Phoenix ne revienne à la raison et décide de conserver à la fois Amare Stoudemire et Steve Nash pour un dernier baroud d’honneur.

N°7 Rajon Rondo, Boston Celtics

12ppg, 8apg, 5rpg et 1.9spg

Rajon Rondo est peut-être le seul Celtic à se réjouir aujourd’hui de la blessure de Kevin Garnett lors des derniers Play Off. Ce qui a, en partie, causé la chute des champions est aussi ce qui a permis au jeune meneur d’exploser au grand jour. Habitué à l’ombre durant la saison, Rajon Rondo a tout simplement bluffé tout son monde pendant les Play Off. Avec 17ppg, 9.8apg et 9.7rpg sur 7 matchs, le numéro 9 du trèfle s’est imposé comme une force vive de l’empire vert et compte bien conserver sa part du gâteau. Doc Rivers sait qu’il dispose d’un caractère bien trempé en la personne de Rondo mais aussi d’un meneur au talent brut qui lui sera bien utile dans la reconquête du titre.

N°8 Mo Williams, Cleveland Cavaliers

18ppg, 4apg, 3rpg, 46% à 2pts et 43% à 3pts

L’an passé, je vous annonçais Mo Williams comme l’une des belles prises du marché des transferts (02.09.08, « les mouvements à la loupe ») et force est de constater que pour une fois j’ai eu le nez fin ! Williams est à n’en pas douter l’une des raisons de la fantastique saison des Cavs. Epaulant à merveille Lebron James, le meneur de Cleveland a répondu présent sur 81 matchs de saison régulière et sur 14 matchs de Play Off baissant le pavillon de l’adresse au plus mauvais moment. Malgré ce petit raté, Mo Williams devrait encore jouer un rôle important la saison prochaine. S’il est sans doute promis à plus distribuer que passer, le shooteur devrait aussi profiter des espaces libérés par Shaquille O’Neal.

N°9 Andre Miller, Philadelphie 76ers

16ppg, 6.5apg, 4.5rpg et 1.2spg

Au royaume des joueurs sous-cotés, Andre Miller est roi. En 10 saisons, l’ancien meneur de Cleveland, Los Angeles et Denver n’est jamais descendu sous la barre des 11ppg et 6apg. En 10 ans de carrière, ce joueur trop méconnu n’a jamais raté plus de 2 matchs sur une saison. Cette année, André Miller encadrait une équipe de jeunes loups prometteurs mais sans expérience. Qu’importe, avec son métier, le numéro 7 de Philadelphie a tout de même mené sa franchise jusqu’en Play Off. Miller a même poussé le vice jusqu’à augmenter son niveau de jeu (21ppg, 5apg et 6rpg). Il se dit du côté de Philly que le bonhomme serait en partance vers de nouveaux horizons. Souhaitons-lui d’y trouver un peu plus de reconnaissance.

N°10 Derrick Rose, Chicago Bulls

17ppg, 6apg, 4rpg et 48% à 2pts

Rose n’en est qu’a sa première année et beaucoup d’entre vous auraient sûrement aimé voir à sa place des vieux grognards comme Jason Kidd ou Baron Davis. Mais la nouvelle mascotte des Bulls a du sang de champion qui coule dans ses veines et mon petit doigt me dit que l’on devrait parler de ce joueur dans les mois qui viennent. Auteur d’une première saison de premier ordre, le rookie de Chicago a carrément fait vaciller les Celtics durant les Play Off. Avec 20 points, 6 rebonds et 6 passes par match, le jeune joueur a mis le feu à la défense des champions en titre, signant un, très remarqué, 36 points et 11 passes pour son entrée dans le monde des grands. Rose n’est pas Jordan mais il en est sûrement le plus fier descendant depuis son départ.

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