All Star Underdogs

Kevin Love, Minnesota : 21.4pts, 15.6rbds, 2.6pds
Il est tout simplement le meilleur joueur à l’efficiency avec 29,2. A titre d’exemple Kobe Bryant est 21ème de ce classement avec 21,5. Véritable révélation de ce début de saison, Kevin Love souffre pourtant des piètres résultats de son équipe. Un All Star étant considéré comme un joueur ayant un impact sur son équipe, les 10 petites victoires collectées depuis le début de saison par son équipe pour avoir raison de sa première sélection.
Al Horford, Atlanta : 16.2pts, 9.7rbds, 3.4pds
Si Joe Johnson ne justifie pas l’énorme contrat que viennent de lui offrir les Hawks, Al Horford, lui redonne le sourire au front office. Deuxième meilleure passeur au poste de pivot derrière le très technique Pau Gasol, l’ancien Gator monte en puissance comme son ancien coéquipier Jooks Noah. Barré par Dwight Howard et Amare Stoudemire à l’Est sa sélection n’est pour autant pas garantie. La possibilité de décaler le néo-knick au poste 4 pourrait pourtant pousser les coachs à lui faire de cadeau.
Zach Randolph, Memphis : 20pts, 13.1rbds et 1.5pds
L’ancien Trailblazer doit encore assumer une réputation sulfureuse qui le suite depuis quelques années. Pourtant sous le maillot des Grizzlies, Z-Bo a démontré des qualités de leader qui ont conduit l’équipe de Memphis à un très bon bilan. Cette saison la lutte pour la huitième place pour les Play Off s’annonce serrée et l’influence de Randolph est moindre. L’homme figure pourtant parmi les intérieurs les plus réguliers au niveau de doubles doubles. Les bonnes dispositions affichées au mois de janvier par son équipe coïncident avec la montée en puissance de leur leader. Significatif.
Russel Westbrook, OKC : 22.5pts, 5rbds et 8.4pds
Voilà un joueur qui mérite plus qu’aucun autre sa première sélection au All Star Game, qui plus est à L.A ville de ses exploits universitaires. Dans la foulée de ses championnats du monde, Westbrook fait mieux qu’être un simple lieutenant de Kevin Durant. Véritable All Around Player à la mode Scottie Pippen, le joueur allie la défense à d’énormes capacités offensives. Malheureusement pour lui l’Ouest regorge de meneurs d’exception comme Chris Paul, Deron Williams ou Tony Parker, qui, certes, n’aligne pas des stats de l’envergure du meneur des Thunder mais est en train de guider San Antonio vers l’une de ses meilleures saisons. Quoi qu’il arrive il manquera une pointure au All Star Break.
Lamarcus Aldridge, Portland : 21.1pts, 8.8rds et 2.1pds
Si Portland a perdu ses illusions et Greg Oden voire Brandon Roy avec, la franchise de l’Oregon a au moins gagné un futur franchise player. Depuis la blessure de Roy, le power forward tutoie les sommets avec des stats dignes d’un Amare Stoudemire (25.5pts, 10rbds et 2.7pds). Grâce à lui Portland reste dans la course au Play Off malgré les blessures en cascades. Rien que pour ça le joueur mérite d’être appelé pour une première sélection. Et si les Blazers décidaient de miser d’avantage sur Aldridge pour construire leur franchise plutôt que Brand Roy ‘
Paul Millsap, Utah : 17.1pts, 7.9rbds et 2.2pds
Utah a perdu Carlos Boozer à l’intersaison, tout comme Ronny Brewer et Kyle Korver. Les trois joueurs ayant pris la direction de Chicago, une équipe aux ambitions affirmées. Pourtant Utah est toujours dans la course au TOP4 à l’Ouest. Si Deron Williams se multiplie, l’association entre Paul Millsap et Al Jefferson porte ses fruits notamment grâce à l’éclosion du premier nommé. Avec 5pts de plus que la saison précédente Millsap se positionne clairement comme un MIP en puissance, de là à être All Star il y a un pas que nous ne franchirons pas.