Massimo Cancellieri : « Cherche sur Google, tape fans du PAOK et tu comprendras »
« Maintenant, j’ai commencé à baisser d’un ton, mais dans le passé, j’étais beaucoup plus, comment dire enthousiaste, disons-le comme ça, » explique t-il. « J’ai toujours été comme ça en Italie, avant et après Milan. Quand j’étais entraîneur principal, c’est comme ça que j’étais. Parfois, peut-être même trop. En France, à Limoges, on appréciait ça. Mais ici, j’ai l’impression de m’intégrer, j’ai l’impression que ma façon d’être n’est pas seulement acceptée, mais qu’ils l’aiment. Donc c’était beaucoup plus facile, c’est logique. Vous me demandez si j’aime ce qu’ils chantent : « L’Italien est fou ». Je te demande « ça ne te plairait pas ? » » dit-it au journaliste grec qui l’interroge. « Donc la réponse est simple, je n’ai pas besoin de dire quoi que ce soit. En France, un magazine a titré « rock star de banc ». Ici en Grèce, on m’appelle « maestro ». Je ne sais pas pourquoi, mais les deux me conviennent. Dans le sens où j’ai toujours aimé la musique rock et j’ai toujours voulu être sur scène, jouer d’un instrument. Maintenant, je suis juste sur une autre scène et je joue d’un autre instrument, mais je continue à le faire. Bien sûr, j’avoue que le basket-ball fait ressortir un côté de moi, le côté le plus passionné et le plus agressif. J’étais comme ça dans le passé, très immature, mais maintenant, dans ma vie personnelle, j’essaie de me calmer. Parce que je dépense beaucoup d’énergie. J’aime travailler dur, mais cela a un prix. Donc dans ma vie privée, je suis plutôt calme et ma fille vous dira la même chose. »
Massimo Cancellieri parle de la réaction des supporters du PAOK après la victoire en demi-finale de la FIBA Europe Cup à Cholet.
« A notre retour de France, j’ai vécu quelque chose d’inédit, avoir des gens à l’aéroport à sept heures du matin pour nous accueillir. Je ne l’avais vu à la télévision que pour les équipes de football, pas de basket-ball, ou rarement. Personnellement, ça ne m’était jamais arrivé, c’était incroyable et ça m’a beaucoup touché. Beaucoup de mes amis sont venus d’Italie cette année parce qu’ils ont réalisé que quelque chose de différent se passait ici. Mais d’abord, ils sont allés en ligne pour comprendre approximativement ce que cela signifie. Parce que quand vous écrivez « supporters du PAOK », vous savez ce qui en ressort : le football. Mais tous ceux qui sont fans de basket-ball connaissent également le PAOK pour le basket-ball. C’est impossible de décrire les supporters du PAOK. A quelqu’un, je dirai : « Cherche sur Google, tape fans du PAOK et tu comprendras. »
Le PAOK va disputer la finale de la FIBA Europe Cup face à Bilbao. Il a déjà gagné la Coupe des Coupes (C2) en 1991 et la Coupe Korac (C3) en 1994.
