Euroleague : Vainqueur de l’ASVEL, Monaco conserve sa place dans le top 4
Ce match, qui est devenu le clasico du basket français en remplacement des Limoges-Pau, s’est joué en l’absence de deux joueurs clés (Joffrey Lauvergne et Elie Okobo) alors que Donatas Motiejunas n’est pas entré en piste et avec des motivations très différentes. Monaco avait donc pour mission de conserver sa place dans le top 4 alors que Villeurbanne n’avait plus rien à gagner sinon le respect de son adversaire un brin provocateur en amont de la rencontre via son Manager Général Oleksiy Yefimov, et aussi faire oublier sa déroute de la semaine dernière à Vitoria (111-75).
Il aura fallu attendre la dernière minute pour que l’on connaisse le dénouement favorable à la Roca Team qui a pu s’appuyer sur sa paire d’arrières Mike James (20 points et 7 passes)-Jordan Loyd (16 points et 6 rebonds) pour se défaire du sparadrap villeurbannais. A l’ASVEL, Neal Sako (20 points et 11 rebonds) et Andre Roberson (14 points et 12 rebonds) ont confectionné un double double chacun.
Buzzer beater buckets just hit different!🥶
Jaiteh connects off a smooth @MrNatural_05 assist and @ASMonaco_Basket takes a 7-point edge at the end of the first quarter! 🚀 pic.twitter.com/DXyDzbwM1D
— SKWEEK (@skweektv) April 10, 2025
Monaco un moment à +13
Le seul véritable évènement des premières minutes fut la présence du meneur grec Nick Calathès dans le cinq de départ, lui qui a joué si peu de matches cette saison -c’était seulement sa 11e apparition en Euroleague. Sinon le score évoluait doucement sans qu’aucune des deux équipes ne se dégage. Mais en fin de quart-temps, la Roca Team a eu le momentum initié par un 3+1 puis une passe décisive de Mike James à Mam Jaiteh. Bilan : 15-22 (10e).
Jordan Loyd plantait trois-points, convertissait trois lancers-francs, Alpha Diallo en ajoutait un autre et la maison villeurbannaise tremblait sur ses bases. 16-29. Une défense de zone de l’ASVEL et l’abattage d’Andre Roberson perturbaient les Monégasques et avec notamment le chantier réalisé de l’autre côté du terrain par le pivot Neal Sako (12 points en 15′), l’écart se réduisait à 27-33.
Des coups de sifflet défavorables aux Villeurbannais faisaient réagir leurs supporters jusque là bien tièdes. Malgré les trois fautes écopées par Théo Maledon bien en-dessous de ses standards (5 points à 1/5) mais avec un bon passage de David Lighty, l’ASVEL conservait le contact jusqu’à la fin de la mi-temps (35-41) que Jordan Loyd concluait avec 14 points dont un 7/8 aux lancers-francs.
Neal Sako just turned the paint into a crime scene! 😵💫
Neal Sako violated the rim and Paris Lee handed him the weapon. That bounce pass should be illegal in at least 12 countries! 🚫 🇪🇺 pic.twitter.com/gI7XKdJnSE
— SKWEEK (@skweektv) April 10, 2025
Il n’y avait peut-être pas de moments pour s’enflammer mais les deux équipes proposaient un jeu solide et on appréciait un très bon Mike James, sobre, collectif, efficace. Cela n’empêchait pas l’ASVEL de demeurer aux aguets (42-46), d’égaliser à 53-53 sur un hook shoot de Neal Sako (27e) et de passer devant sur deux lancers-francs de Nando De Colo (57-55). Les Monégasques s’étaient endormis et ne faisaient plus mouche alors que le public de l’Astroballe alternait des « défense ! défense ! » avec des « Villeurbanne ! Villeurbanne ! ».
Andre Roberson faisait état de sa classe et l’ASVEL était toujours au contact (65-66, 71-72) avec Yohann Sissoko, pas encore tout à fait 19 ans, longtemps sur le terrain. Alors que Andre Roberson et Daniel Theis sortaient pour cinq fautes, on assistait à un duel Mike James-Théo Maledon dans le money time.
Après une égalité à 74-74 à 1’39 de la fin, trois lancers-francs du meilleur marqueur de tous les temps de l’Euroleague a donné autant d’avance à son équipe. Une pénétration de Maledon à réduit la marge à un point (76-77) à 24 secondes. Ce sont deux lancers-francs de Matthew Strazel et deux autres de Jordan Loyd qui donnaient la victoire à Monaco alors que Théo Maledon avait raté un trois-points acrobatique.
Les Monégasques n’ont pas brillé mais ils ont fait le job. Tout comme les Villeurbannais qui n’ont pas été des faire valoir pour ce baisser de rideau à l’Astroballe.
La boxscore est ICI.